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Au début de la microscopie électronique, les polysaccharides
n'apparaissaient pas avec les technniques classiques qui contrastaient
essentiellement les protéines. Les techniques d'ombrage métallique,
au contraire, étaient bien adaptées car elles mettaient
en relief les fibrilles de cellulose.
Ces techniques faisaient apparaître une architecture
irrégulière dans laquelle les fibrilles étaient
plus ou moins croisées entre elles. Ces observations ont permis
de concevoir une théorie de croissance dans laquelle la paroi
avait un rôle passif (hypothèse de la multinet growth,
de l'anglais net, filet).
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Les fibrilles
sont déposées en mode dispersé. le réseau
se redresse passivement au cours de la croissance. |
Au fur et à mesure
de la croissance, les couches récentes se déposent
de la même manière alors que le réseau fibrillaire
des couches anciennes se redresse. Le rectangle bleu représente
la membrane plasmique. |
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Un détail d'une
portion du schéma précédent dans lequel les
différentes strates sont observées en superposition.
A droite, une transformation graphique
(Photoshop 6). Les fibrilles apparaisent en relief mais les différents
plans sont peu distincts. |
Critique : pour mettre
en évidence la charpente fibrillaire, il est nécessaire
de la dégager de la matrice et de la dissoudre. Une extraction
drastique des pectines et des hémicelluloses est appliquée
par la soude par exemple. Dans ces conditions, la position observée
des fibrilles n'est pas la position d'origine.
D'autres techniques
comme la cryo-dessication et surtout la cytochimie ont permis
d'affiner ces observations :
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Revoir :
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