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Les
plantes carnivores
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Les pièges semi-actifs
Exemple : les Drosera
Les
pièges semi-actifs sont formés de feuilles ayant un limbe relativement
plan portant sur une face des poils. Chacun des poils est terminé par
un chapeau, composé de plusieurs cellules sécrétrices de
mucilage ou denzymes, porté par un pied pluricellulaire et vascularisé.
La capture de la proie se fait par la stratégie "papier tue-mouche".
La proie senglue du fait de sa propre activité qui la met de plus
en plus en contact avec la glue des poils.
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Drosera
longifolia : feuilles portant des restes d'insectes.
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Vue générale d'un poil de Drosera aliciae.
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Drosera
aliciae : détail de la tête d'un poil.
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Le
piége est dit semi-actif car il y a un mouvement au niveau de la plante,
toutefois les tentacules ont un mouvement trop lent, d'une à plusieurs
minutes, pour participer à la capture même de la proie. En fait
ce mouvement sert à éviter une perte de liquide nutritif lors
de la digestion et accélère le processus en favorisant le maintien
de la proie, dirigée vers le centre de la feuille où se situent
les glandes digestives. Elle met une à deux semaines pour reprendre sa
forme initiale.
En général, selon l'espèce et la lumière, les glandes,
comme des boules de glue, sont transparentes ou rouges. La lumière s'y
reflétant, la proie croit trouver une goutte d'eau ou de nectar. Elle
se pose et se voit collée par les tentacules. Les produits surfactants
pénétrant dans les trachées des Arthropodes les noient.
Dans la zone où la proie se pose, les tentacules, nombreuses, se courbent afin de diriger l'insecte vers le centre de la feuille puis la feuille se replie sur la proie.
Autre exemple : les Pinguicula
On
observe chez les Pinguicula une autre catégorie de piège semi-actif
qui varie par le degré d'enroulement des feuilles. Il n'y a pas de production
de nectar sur les feuilles contrairement aux plantes carnivores à piège
passif. Les reflets dans les gouttes de mucilage sont sans doute un facteur
attractif, ainsi que l'odeur des proies qui se décomposent sur les feuilles.
La face ventrale des feuilles est visqueuse. Cela est dû à la présence
de glandes qui excrètent du mucilage.
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Détail
d'une feuille de Pinguicula moranensis recouverte de nombreux moucherons
collés par le mucilage.
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Glande
pédicellée à mucilage. Un moucheron est piégé.
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Glande
digestive sessile.
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de la page]
Jean-Pierre RUBINSTEIN, Nabila DEVOS, Minh-Lan NGUYEN,
Amélie SABOURET, Roger PRAT
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Mise
en ligne : juin 2001 |