Typiquement, chez ces "amphibiens", au système branchial
larvaire succèdent,
à la métamorphose, des poumons (sous le couvert d'une respiration
cutanée, toujours importante..).
Branchies
- Fentes branchiales et arcs squelettiques
La première poche pharyngienne (entre
arcs mandibulaire et hyoïdien), qui ne s'ouvrira pas chez les Urodèles,
constituera la cavité de l'oreille moyenne des Anoures (cf Organes
des sens).
Elles bourgeonnent sur la face externe des 3 premiers
arcs squelettiques branchiaux ; sont "pennées" (axe musculeux avec 2 rangées
de ramifications ; ciliature) et beaucoup plus développées
chez les larves d'Urodèles.
- Branchies dites "internes"
Chez les seuls têtards d'Anoures, une deuxième génération
de branchies, portées, cette fois, par les 4 arcs et protégées
dans une chambre branchiale par un repli cutané,
se substitue à la première série.
Irrigation sanguine par les arcs aortiques correspondants.
Ces structures régresseront à la métamorphose ; cependant
les branchies se maintiennent toute la vie chez les Urodèles Pérennibranches
et quelques formes néoténiques.
Structure
"sacculaire" : c'est à dire vaste cavité
centrale, avec paroi interne vascularisée et
plus ou moins soulevée en replis délimitant
des alvéoles de différents ordres.
Sauf chez les Gymnophiones et certains Urodèles, au corps allongé,
où il existe une trachée, les 2 poumons communiquent directement
avec une courte chambre laryngo - trachéale,
s'ouvrant (glotte) sur le plancher buccal.
Remarque : cordes vocales, notamment chez Crapauds et Grenouilles
mâles; de plus, des sacs vocaux, indépendants
et bombant sous la peau, servent de caisses de résonnance.
Respiration cutanée
Toujours importante ; à cet effet, le tégument, nu, est maintenu
humide par de nombreuses glandes (cf Téguments).
Chez les Anoures, la vascularisation spécifique de la peau est même
assurée par une artère cutanée se
détachant de l'arc pulmonaire VI (cf Appareil circulatoire).